[Juillet 1701-?] Campagnes du Rhin et d'Allemagne.

Juillet-Septembre 1701
Avec l'officialisation de la guerre entre le Royaume de France et l'Archiduché d'Autriche, Louis XIV décide de porter la guerre sur le territoire allemand. C'est une armée de plus de soixante milles hommes qui se rassemble en Alsace française sous le commandement du Duc de Vendôme. Les premières actions de ce nouveau théâtre de la guerre se portent sur la rive gauche du Rhin alors que les autrichiens sont plutôt positionnés aux environs de la ville de Freiburg où un fort leur garantit une protection optimale.

Les villes autrichiennes à l'ouest du Rhin tombent rapidement sous l'avancée de l'armée française, Mulhouse est l'une des dernières à tomber après une vaillante résistance des miliciens allemands de la vile. C'est ensuite Neuchâtel qui est prise d'assaut, ville positionnée sur le Rhin et qui garde le passage de celui ci. Les français se positionnent alors dans la ville, envoyant leur second corps d'armée sous le commandement de Camille d'Hostun pour s'emparer de positions sur la rive est du Rhin. Finalement, à la fin du trimestre, les français ont effectué une avance correcte face à des autrichiens sur la défensive.


Pertes Autrichiennes : Négligeables.
Pertes Françaises : 426 soldats de ligne, 21 tirailleurs, 2 grenadiers et 16 Hussards. Soit environ 400 morts.

Aucunes modifications notables.

Situation:

Octobre-Décembre 1701
Les forces françaises, très bien informée décident, face à l'arrivée imminente d'une forte armée impériale de se replier au niveau du Rhin et de tenir les villes servant de points de passage, notamment Neuf-Brisach et Neuenburg am Rhein. Néanmoins, ils décident de lancer une autre partie de leurs forces contre le Margraviat de Bade afin d'empêcher le rassemblement des impériaux, prenant Kehl, ils marchent ensuite sur Baden-Baden, les deux armées se rencontrent alors aux alentours d'Ottersweier, d'un côté les forces français alors que de l'autre, les forces badoises soutenues par d'autres princes impériaux et par un corps de l'Electeur du Brandebourg.

La bataille débute par des escarmouches de cavalerie opposant français et allemands, ces derniers souhaitent retarder l'attaque française afin de pouvoir se préparer et permettre à tout les participants allemands d'être présent. Lorsque ces combats cessent, les deux armées qui se font face sont plutôt égales malgré une légère supériorité numérique pour les impériaux. Yves d'Alègre tente alors de remporter au plus vite la bataille et lance alors ses troupes sur les positions retranchés du Margrave Badois mais fait très vite face à la détermination des forces allemandes et au talent du commandant adverse.

Le combat ne s'éternise pas puisque voyant l'approche de nouvelles troupes impériales, les français décident de se replier vers leurs positions de Kehl où ils s'installent, maintenant leur occupation sur une partie du territoire badois après avoir mené une bataille indécise.

En parallèle de ces affrontements, les français reçoivent des renforts en provenance des Pays Bas Espagnols et commencent l'invasion d'Aix la Chapelle, la ville tombe sans grande résistance, la totalité des forces impériales étant concentré dans le sud, c'est ensuite au tour de Trêves de subir l'attaque française et une grande partie de l'Archevêché tombe entre leurs mains.


A l'est, l'Electeur de Bavière qui c'est rangé du côté français décide d'envahir le Wurtemberg avec une partie de ses forces dans l'espoir de pouvoir faire jonction avec les français mais il est vaincu par une troupe impériale commandée par le duc du Wurtemberg aidé en cela par les troupes palatines et tandis que les bavarois se replient de l'autre côté de la frontière et se décide à occuper Augsbourg, les impériaux rejoignent les autrichiens à Fribourg.

Au même moment, les autrichiens passent la frontière bavaroise à la tête d'une forte armée et conquiers le nord de la Bavière, se situant à la fin du trimestre non loin de Munich mais stoppé par l'hiver, ils renoncent à s'engager plus en avant.

Pertes Autrichiennes : 100 soldats de ligne. Soit environ... 100 morts !
Pertes Impériales : 684 soldats de ligne, 141 tirailleurs et 119 hussards. Soit environ 900 morts.
Pertes Françaises : 626 soldats de ligne, 30 tirailleurs, 65 grenadiers et 86 Hussards. Soit environ 800 morts.
Pertes Bavaroises : 412 soldats de ligne, 200 tirailleurs, 13 grenadiers et 55 hussards. Soit environ 600 morts.

Gain de 1 en prestige pour le Wurtemberg.

Situation:

Janvier-Mars 1702
Les forces françaises décident de passer à l'offensive malgré l'hiver ! Ils se lancent à l'attaque des positions allemandes tout le long du Rhin mais l'hiver se révèlera être très néfaste pour les troupes françaises. Le second corps français décide d'envahir le Palatinat mais il doit rapidement faire face à une armée allemande qui avait prise ses quartiers à Frankeinthal composée de troupes palatines, de Trêves et prusiennes.

Malgré la neige, les français décident de lancer une attaque, mais les premiers problèmes dû à la saison apparaissent, l'artillerie française c'est embourbée et est donc indisponible tandis que les deux cavaleries ont de grandes difficultés à s'affronter. L'infanterie française elle a du mal à progresser face à des positions allemandes solides contre lesquelles elle se brise. Bien rapidement, les français se replient, laissant derrière eux leur artillerie ainsi que de nombreux morts. Les français parviennent à avancer légèrement à Trêves mais pas de façon significative.

Les autrichiens prennent leurs quartiers à Fribourg tandis que les bavarois prennent leurs quartiers à Munich où ils se rassemblent.

Pertes Autrichiennes : Négligeables. Récupération de 25% des effectifs.
Pertes Impériales : 884 soldats de ligne, 351 tirailleurs et 271 hussards. Soit environ 1000 morts.
Pertes Françaises : 2.726 soldats de ligne, 400 tirailleurs, 225 grenadiers, 286 Hussards et 2 régiments de canons de 6 livres sont capturés par les allemands . Soit environ 4.000 morts.
Pertes Bavaroises : Négligeables. Récupération de 30% des effectifs.

Gain de 1 en prestige pour la Prusse.

Situation:

Avril-Juin 1702
Ici aussi, les forces autrichiennes sont dans l'attente d'ordres en provenance de Vienne, leur inactivité alors que les forces impériales commencent à se rassembler est vivement critiqué et le camp allemand qui jusque là c'était montré exceptionellement fidèle envers l'Empereur, commence à douter de sa capacité à mener la guerre tandis que les français continuent d'avancer le long du Rhin. Face à l'inactivité de l'Empereur, le Margrave de Bade décide de convaincre une partie de ses compagnons de quitter le regroupement impérial pour partir à la rescousse de l'électeur palatin qui c'est barricadé dans Frankeinthal. En effet, d'importantes forces françaises se sont mises en route pour écraser la dernière poche de résistance allemande sur l'ouest du Rhin, plus de soixante mille français confrontent les vingt mille allemands auxquels viennent s'ajouter le même nombre de troupes dirigés par le Margrave de Bade.

Le combat commence par des offensives françaises du premier corps d'armée arrivant par l'ouest afin de fixer une partie des défenses allemandes pour permettre l'arrivée des renforts par le sud et le nord de leur position. La supériorité numérique française leur offre un grand avantage mais il est augmenté par la qualité des armées françaises, les meilleures d'Europe qui ne doivent la résistance acharnée des allemands aux talents tactiques du Margrave de Bade et à la proposition humiliante de reddition qu'ils avaient fait aux allemands en début de bataille. Malgré cela, la victoire française semble inévitable, parvenant à sauvegarder quelques ponts face aux sabotages français, les impériaux parviennent à se replier après un combat acharnée... Ruminant sa défaite, le Margrave de Bade s'installe sur la rive est tandis que de l'autre rive, les français prennent une à une les positions allemandes.


Pertes Autrichiennes : Négligeables.
Pertes Impériales : 4.884 soldats de ligne, 651 tirailleurs et 471 hussards. Soit environ 6.000 morts.
Pertes Françaises : 1.726 soldats de ligne, 180 tirailleurs, 125 grenadiers, 226 Hussards. Soit environ 2.000 morts.
Pertes Bavaroises : Négligeables.

Gain de 1 en prestige pour la France.

Situation: