Treize Colonies | | Nouvelle-France | Floride Espagnole |
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Joseph Dudley James Moore Francis Nicholson Hovenden Walker | | Joseph de Monic Jacques-Francois de Monbeton de Brouillan Louis-Hector de Callières Philippe de Rigaud de Vaudreuil René Duguay-Trouin | Joseph de Zúñiga y Zérda |
- 15 Régiments de Milice Coloniale - 4 Régiments d'Infanterie de Ligne Coloniale - 480 Guerriers Amérindiens - 200 Archers Amérindiens - 1 Régiments de Canons de 6 Livres
- 5 Avisos - 5 Bricks - 2 Frégates de Sixième Rang - 1 Frégate de Cinquième Rang | | - 8 Régiments de Milice Coloniale - 2 Régiments d'Infanterie Légères Amérindiennes - 3 Régiments d'Infanterie de Ligne de la Métropoles - 500 Archers Amérindiens - 900 Guerriers Amérindiens - 2 Sloops - 5 Avisos - 4 Brick - 3 Frégates de Sixième Rang | - 1 Régiment de Milice Coloniale - 300 Guerriers Amérindiens |
Octobre-Décembre 1701Face à l'entrée en guerre de l'Angleterre contre le Royaume de France, le conflit européen se généralise et touche désormais l'Amérique du Nord où les principales colonies françaises et anglaises sont situées. Dès le début d'Octobre 1701, les espagnols se décident à organiser une expédition contre les colonies anglaises de Caroline, le gouverneur de Floride, Joseph de Zúñiga y Zérda arme alors une troupe amérindienne sur le modèle français et y adjoint ses troupes. Cette expédition avait pour but de ravager les comptoirs de l'arrière pays anglais et qui menaçait les intérêts français et espagnols. Face à cette menace, James Moore qui avait été avertis des ambitions espagnoles avait rassemblés ses propres forces, trois régiments de milice qui écrasèrent les espagnols près de la rivière flint au début du mois de Décembre avant de retourner à Charleston.
Mais la guerre ne concerne pas seuleument les espagnols puisque les français choisissent également de passer à l'offensive afin de profiter d'un effet de surprise contre les forces anglaises supérieures en nombres. Sous le commandement Joseph de Monic, les français rassemblent une force correcte de miliciens afin de partir s'emparer de Saint Jean défendue par une troupe anglaise tenant Fort Williams protégeant ainsi la capitale anglaise de Terre-Neuve. Un court combat naval s'engagea au large de Saint Jean entre un aviso envoyé depuis la Nouvelle-France et un même vaisseau défendant Terre-Neuve, le talent du capitaine français lui permit de mettre en déroute l'aviso anglais en lui infligeant quelques dégâts mais pas suffisamment pour espérer menacer directement Fort Williams, l'armée française commença alors son siège de St-Johns.
Les français ne portèrent pas le combat au sein des Treize Colonies qu'ils jugèrent, avec raison, trop défendue pour être envahie et se contentèrent donc de légères escarmouches militaires contre les forces anglaises tournant bien souvent à l'avantage des anglais et de leurs alliés locaux qui avaient limités leurs mouvements dans les régions menacées.
La dernière zone terrestre concernée par la guerre fut la Terre du Rupert où les français souhaitaient reconquérir une série de comptoirs pour reprendre le contrôle de la baie d'Hudson qu'ils avaient récemment partiellement perdu. Les français préparèrent donc une expédition qu'ils lancèrent à la mi octobre s'emparant ainsi de plusieurs postes de traite anglais. Dans la baie, deux navires français s'en prenait aux voies anglaises dans le but de perturber le commerce de la Compagnie de la Baie d'Hudson.
Les français, sûrs d'eux décidèrent d'envoyer le gros de leur flotte au large des Treize Colonies dans le but de raider les côtes du nord des colonies, mais c'était sans compter sur la présence des anglais et le puissant fort de Boston, l'un des seuls à disposer de fortifications en pierre. Une flotte anglaise embarqua alors depuis Boston afin de mettre fin à cette piraterie improvisée par leurs ennemis, une série d'échanges de tirs eurent lieu au large de New York avant que les anglais n'engagent la poursuite, finalement, les français tentèrent d'attaquer les anglais qui se trouvaient désormais bien au delà de la protection des côtes. La bataille navale commença mal pour les français, le Foudroyant, vaisseau amiral subit dès le début des combats un tir nourri de la part du St Michael et du Greenwich. Finalement, l'intervention du Perle permet au vaisseau amiral français de se dégager et le capitaine français, voyant qu'il devenait vulnérable malgré le combat indécis, décide d'ordonner le repli.
Pertes Anglaises : 225 miliciens. Soit environ 200 morts.
2 Aviso légèrement endommagé [1 Trimestre de réparation], 1 Frégate de Sixième Rang légèrement endommagé [1 trimestre de réparation]. Soit trois navires endommagés.
Pertes Espagnoles : 312 miliciens et 169 amérindiens. Soit environ 500 morts.
Pertes Françaises : 71 guerriers amérindiens et 23 infanterie légère amérindienne. Soit environ 100 morts.
1 Frégate de Sixième Rang fortement endommagé [2 trimestre de réparation]. Soit un navire endommagé.
Gain de 1 en prestige pour l'Angleterre. Perte de 1 en prestige pour l'Espagne.- Situation:
Bleu foncé : Zones sous occupation française.