¤ 1071-1073 ¤ Crise de Succession Flamande

1071
La mort de Baudoin VI a plongé le Comté des Flandres dans une profonde division entre d'un côté, les loyalistes du jeune comte, Arnoul III et de l'autre, les partisans de Robert, notamment les villes flamandes. Le début d'année commence par une bataille entre Robert et Arnoul, ce dernier choisissant de prendre les devant afin d'empêcher Robert d'avancer au sein des Flandres, malgré le fait que les troupes françaises, soutenant Arnoul ne soit pas encore arrivée dans le nord, les loyalistes parviennent à remporter une victoire, stoppant l'avancée de Robert dans le comté, forçant ce dernier au repli dans les territoires qui lui sont fidèles.

L'arrivée de cinq mille soldats français montrent clairement le positionnement de Philippe sur la question flamande, l'armée loyaliste, forte désormais de presque dix mille hommes choisissent de confronter rapidement Robert qui, en parvenant à recruter de nombreux mercenaires grâce aux richesses des villes flamandes réussit à rassembler huit mille hommes. La bataille a lieu à quelques kilomètres de Gand et ne devient une victoire française que par la fougue du Comte de Nevers lui permettant de remporter de peu l'affrontement. Fort de cette victoire, les forces loyalistes mettent le siège devant Gand, dont la garnison a été renforcée par quelques troupes robertiennes tandis que ce dernier c'est replié plus au nord.

Mais l'intervention du Roi de France dans les affaires flamandes est mal vue de l'autre côté de la frontière, à la cour germaine mais également chez le Duc de Saxe, puissant vassal allemand et grand partisan de Robert.

Pertes Françaises : 310 Piétons, 200 Cavaliers et 5 Chevaliers.
Pertes Loyalistes : 420 Piétons, 150 Cavaliers et 3 Chevaliers.
Pertes Partisanes: 890 Piétons, 400 Cavaliers et 200 Mercenaires.

Front:

1072
Alors que les français font tomber Gand par un heureux coup de chance, Arnoul sous les conseils de sa mère décide de faire décapiter toute la garnison. Avec la capitale comtale sous leur domination, les français peuvent bien espérer pouvoir poursuivre leur campagne contre les flamands.

Alors que Robert se préparait à faire marche vers le sud, renforcés par quelques troupes supplémentaires, ce dernier est brusquement enlevé par des espions agissant visiblement sous autorité française, stoppant net le mouvement rebelle dont l'armée, dirigé par les plus fidèles Robert choisit de rester en attente des exigences françaises. Mais déjà, l'utilisation d'une telle tactique provoque l'indignement de son beau frère saxon et de toutes les Flandres.

Pertes Françaises : 40 Piétons.
Pertes Loyalistes : 30 Piétons.
Pertes Partisanes: 200 Piétons et 20 Mercenaires.
Perte de 50 en prestige [Enlèvement] pour Philippe.

Front:

1073
Avec la fin de la crise flamande et le compromis trouvé avec Robert le Frison, la guerre de succession se termine par une légère victoire d'Arnoul III et les citées flamandes reconnaissent son autorité.

Pertes Françaises : Minimes.
Pertes Loyalistes : Minimes.
Pertes Partisanes: Armée démobilisée.