Affaires militaires de la Sérénissime République

Notre armée de combat devra franchir la frontière avec Mantoue au nord et avancer vers l'armée Mantouanne en lui bloquant toute possibilité de replis. Durant ce temps, l'armée d'occupation se dirigera vers Mantoue, à l'exception des hussards qui pilleront les lignes de ravitaillement militaire de Mantoue.
Les tirailleurs devront profiter de leur rapidité et de leur agilité pour s'emparer rapidement de la ville et de son fort ; si la garnison du fort est trop conséquente, il sera ordonné de le bombardé avec notre artillerie afin d'affaiblir les défenseurs.
Contre l'armée de Mantoue, une fois que nous aurons instaurer un cordon de sécurité pour empêcher les soldats Mantouans de se replier en direction de leur pays, nous devrons nous placer en position défensive et attendre qu'ils viennent s'écraser contre nos lignes, dans l'hiver naissant (notre dispositif doit être mis en place avant Décembre. Ce sera normalement fait largement avant, deux mois sont bien plus que suffisants, mais il est utile de le préciser). Que notre commandant envoie alors une lettre à Eugène de Savoie pour le prévenir qu'il peut détacher un corps de deux milles soldats de ligne et mille cavaliers qui débouleront sur les arrières de l'armée Mantouanne pendant que l'armée Vénitienne charge à l'avant. Pris en tenaille, ces adversaires devraient rendre l'âme rapidement.
Il est impératif de bien traiter le peuple Mantouan. Aucun pillage civil ne doit avoir lieu, il faudra même distribuer de la nourriture aux villages les plus affamés. En effet, le Duc de Mantoue est célèbre pour être un grand dépensier, qui dilapide les fonds de l'Etat pour ses fêtes et son luxe personnel ; nous allons jouer sur cela en envoyant des messages à tous les nobles Mantouans pour les exhorter à se révoltés contre la folie de leur Souverain.

Enfin, nous allons envoyer notre flotte en direction de Nice, en Savoie. Nous avons reçu l'autorisation de faire stationner et de ravitailler nos navires dans les ports Génois. Ainsi, surgissant de la mer, nos navires devront bombarder Nice et, surtout, son port. Si cela est possible certaines galères devront débarquer leurs équipages pour piller le port, puis repartir et reprendre le bombardement.
[H.J : Si le Génois n'a pas encore confirmer pour l'utilisation de ses ports, applique ces ordres quand même, ça ne change que très peu de choses.]

Est ordonné qu'un régiment d'infanterie de ligne et un régiment de canons de six livres rejoignent le siège de Mantoue. Cette armée comptera donc désormais les effectifs suivants :

-1 régiment de tirailleurs (-62 morts)
-1 régiment d'infanterie de ligne
-1 régiment de canons de 12 livres (-1 canon)
-1 régiment de canons de 6 livres

Le commandant de ces troupes devra envoyer un message à la ville de Mantoue : nous proposons aux civils de quitter la ville le temps de l'affrontement, afin qu'ils ne soient pas plus touchés par la guerre qu'ils ne le sont déjà. Nous laissons trois jours au gouverneur de la ville pour autoriser les civils à sortir et pour permettre aux-dits civils de quitter la Cité. Passer ces trois jours, le bombardement reprendra jusqu'à ce que le fort soit assez endommagé. Nos tirailleurs, pendant le bombardement, devront raider à l'intérieur de la ville régulièrement afin de chasser les éventuels miliciens encore dans la ville et de piller les éventuels casernes militaires.
Une fois que le fort sera suffisamment endommager, nos deux milles hommes devront donner l'assaut, appuyez par notre artillerie. Si les troupes sur place ne sont pas suffisantes, envoyez un autre régiment d'infanterie de ligne sur ce front. Mantoue doit être tombée impérativement avant la fin du trimestre !

Le reste de l'armée, soit :

-2 régiments d'infanterie de ligne (dont 1 susceptible d'être envoyé vers le siège de Mantoue)
-1 régiment de hussards
-2 régiments de cavalerie de milice
-1 régiment de canons de 6 livres

Devra sécuriser notre frontière avec le Milanais. Si les armées des Bourbons parvenaient à s'avancer dans le Milanais jusqu'à parvenir trop près de nos nouvelles frontières, nos forces devront soutenir l'armée Autrichienne en usant de la stratégie suivante :

Arriver sur le flanc de l'armée Française, de préférence, et entamer un bombardement avec nos canons de six livres. Les cavaliers devront raider les flancs et les soldats de ligne devront rester en défense de l'artillerie. Notre intervention devra demeurer un soutien aux Autrichiens, et ne devra pas devenir une bataille à part entière. Nous miserons tout sur la rapidité de notre petite armée pour intervenir rapidement.
Si jamais nous ne pouvions pas intervenir sur le flanc de l'armée Française, rejoignez les forces Autrichiennes et fondez-vous aux armées de l'Empereur afin de les soutenir au mieux jusqu'à ce que les Français soient éloignés de notre nouvelle frontière.

Notre flotte se contentera de rester dans les eaux de l'Adriatique pour ce trimestre. Il est important de surveiller les côtes Napolitaines. Si jamais une flotte Française devait apparaître, notre flotte devra se réfugier dans nos ports et, dans le cas d'une attaque contre nos ports, se rassembler et combattre la flotte adverse avec le soutien de nos ports, équipés en canons, sans jamais trop s'éloigner de la côte, pour ne pas se retrouver en combat direct contre la marine Française.